Un kimono à l’école

Tous les lundis la salle de motricité se transforme le temps d’un cours en salle d’arts martiaux. Les enfants sont accueillis par Samir, en kimono et ceinture noire. L’atelier se fait en groupe avec l’équipe pédagogique et Amewell. Ce cadre permet de maintenir un niveau de sécurité élevé et de ne pas rompre le lien entre la classe et les activités de la salle de motricité.

Les élèves ne peuvent échapper aux règles et au cadre. Samir fixe les consignes à respecter dans le but de partager sa passion sous le signe de la bienveillance. Une fois les consignes données, place au salut qui marque le commencement de la séance. Le salut ne peut avoir lieu sans que l’ensemble des participants soit en accord.

Lorsque les enfants poussent le fameux « KIAÏ » cri du ventre, pour se saluer, ils forment un groupe uni et prêt à partager un apprentissage. Notons que ce cri marque une volonté d’action.

Jeux, arts martiaux et apprentissage, une équation possible

Avant qu’ils deviennent de vrai champions d’arts martiaux, cet atelier les transforme quelques fois en tortue, puis en coq. C’est au travers de concepts ludiques que les élèves vont prendre conscience de leurs corps, du poids, des résistances possibles et tout cela dans le rapport à l’autre.

L’initiation aux arts martiaux se fait par l’intermédiaire de petits jeux ludiques d’opposition adaptés à l’âge des enfants. Tous ont des objectifs différents comme le jeu du déménageur qui consiste à déplacer son partenaire de l’autre côté de la salle alors que celui-ci émet une résistance ou encore le jeu du coq qui consiste à déséquilibrer son partenaire.

De l’échauffement à ces exercices, l’ensemble de l’équipe prend le temps de consolider les apprentissages liés au corps. Aucune partie n’est mis de côté et permet donc de connaitre son corps dans sa globalité. Les élèves verbalisent, touchent, ressentent et expérimentent.

Certaines activités vont également mobiliser la mémoire et la logique. C’est un moment où chacun peut renverser la partie non pas grâce au physique mais grâce à la concentration.

Des élèves remplis d’énergie et prêt à apprendre

Les arts martiaux à l’école c’est donc tout un programme : travail de mémorisation, techniques des mains et des pieds, travail sur cibles, blocage, rien n’est oublié. Et surtout le « KIAÏ », cri propre aux arts martiaux, que les enfants adorent. Fous rires garantis.

La séance se termine par un retour au calme basé sur un travail de respiration et de détente, indispensable à un retour en classe. Certains se sont d’ailleurs même mis à la méditation en classe et peuvent profiter de ce moment pour se retrouver dans leur bulle.

Les arts martiaux représentent un outil pluridisciplinaire riche. C’est une invitation à se connaitre, à découvrir une autre culture, d’autres histoires. Nombreux sont les enfants qui adorent les histoires de guerriers et guerrières.

Le projet Arts Martiaux a pu voir le jour grâce à un travail collaboratif entre Karine directrice de l’école maternelle Jean Jaurès d’Herblay sur Seine (95), Amewell, l’ensemble de l’équipe pédagogique et l’accord de l’Inspecteur académique du Val d’Oise.

Sabrina

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